La note de Massir sur l’amour m’a touchée parce que comme toutes les bonnes femmes, l’amour est pour nous quelque chose que nous prenons tres au sérieux , en tous les cas c’est mon cas à moi. J’avoue qu’il m’arrive souvent de me laisser aller à rêver que je vieillirai avec mon 3achiri. OUI j’adorerais le voir en vieux pépère, je serais pas non plus de la première fraicheur mais je suis sure de l’aimer encore plus fort. Il faut dire que j’ai beau être un peu poète sur les bords je dois avouer que ma prose sur notre vieillesse à deux en amoureux éternels et surtout croulants lui donnait cette grimace qui ma foi ressemble presque à un sourire . je lui raconte comment je nous vois vieillir tous les deux, nous serons inséparables, nous nous tiendrons par la main pour faire nos promenades, nous serons adorables moi avec mes grosses lunettes en écaille et lui avec sa prothèse auditive, je lui ferais les meilleurs bouillons et purées du monde que nous mangerons avec amour , nous partagerons tous les deux le même lit, j’y tiens absolument, nous regarderons la télé en somnolant chaqu’un de son côté, nous garderons avec amour nos verres sur la table de nuit avec nos dentiers baigants dans l’eau et nos cannes mises de part et d’autre de notre lit, et puis ils me bercera de ses attendrissants ronflements et moi je le regarderais avec cet amour infini qui veut dire que chaque jour je t’aime d’avantage , aujourd’hui plusqu’hier et bien moins que demain.
OH et je me rappelerai ce médaillon qu’il m’avait jadis offert pour m’avouer son amour. Il s’agit du médaillon que les amoureux s’offraient pour témoigner l’amour que l’on portait l’un à l’autre. Sur ce médaillon en or blanc ou jaune, il y a ciselé un plus (+) avec un petit diamant et un moins (-) en rubis et la signification de ce médaillon c’etait: je t’aime aujourd’hui plus (+) qu’hier, et bien moins (-) que demain. Mais rares sont les gens qui savent d’où vient cette déclaration . Il ‘sagit d’un poème dont voici le texte entier. Lisez le c’est pas mal non plus …. Mais bon à chacun son style
Trêve de Plaisanterie : une pure merveille a lire et à relire
L’éternelle chanson Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux ;
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs. Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire : « Je t’aime ! »
Alors avec grand soin nous le recompterons :
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser,
Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave et plus serein. Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent ;
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens :
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,
Car vois-tu, chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain. Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon cœur :
Retenir, s’il se peut, l’impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours :
Je serai riche alors d’une richesse rare :
J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J’aurai tout conservé dans le fond de mon cœur. Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d’amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Rosemonde Gérard
Bonjour, Tu as l’art de dérerrer les images enfouies dans les replis « poussierreux »de la mémoire, certains diront : Que c’est ringard ces trucs là!! » quand à moi je demeure pérsuadé que ce sont des souvenirs communs à toute une génération, moi même j’ai ai offert un médaillon à mon premier amour il y a de cela 43 ans, c’est mignon comme tout.
Cette atmosphère si bien rendue, me fait penser à ce chef d’oeuvre de J. Brel qui date de 1967:
LA CHANSON DES VIEUX AMANTS
Bien sûr nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour c’est l’amour folle
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Moi je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
O mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre
O mon amour…
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime.
Bonjour, Tu as l’art de déterrer les images enfouies dans les replis « poussiéreux »de la mémoire, certains diront : Que c’est ringard ces trucs là!! » quand à moi je demeure persuadé que ce sont des souvenirs communs à toute une génération, moi même j’ai ai offert un médaillon à mon premier amour il y a de cela 43 ans, c’est mignon comme tout.
Cette atmosphère si bien rendue, me fait penser à ce chef d’oeuvre de J. Brel qui date de 1967 que je me permet dinclure à mon commentaire, bonne re-lécture à tous:
LA CHANSON DES VIEUX AMANTS
Bien sûr nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour c’est l’amour folle
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Moi je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
O mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre
O mon amour…
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime.
Bonjour, Tu as l’art de déterrer les images enfouies dans les replis « poussiéreux »de la mémoire, certains diront : Que c’est ringard ces trucs là!! » quand à moi je demeure persuadé que ce sont des souvenirs communs à toute une génération, moi même j’ai ai offert un médaillon à mon premier amour il y a de cela 43 ans, c’est mignon comme tout.
Cette atmosphère si bien rendue, me fait penser à ce chef d’oeuvre de J. Brel qui date de 1967 bonne lécture à tous:
LA CHANSON DES VIEUX AMANTS
Bien sûr nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour c’est l’amour folle
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Moi je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
O mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre
O mon amour…
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime.
Bonjour, Tu as l’art de déterrer les images enfouies dans les replis « poussiéreux »de la mémoire, certains diront : Que c’est ringard ces trucs là!! » quand à moi je demeure persuadé que ce sont des souvenirs communs à toute une génération, moi même j’ai ai offert un médaillon à mon premier amour il y a de cela 43 ans, c’est mignon comme tout.
Cette atmosphère si bien rendue, me fait penser à ce chef d’oeuvre de J. Brel qui date de 1967:
LA CHANSON DES VIEUX AMANTS
Bien sûr nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour c’est l’amour folle
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Moi je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
O mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre
O mon amour…
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime.
J’ai eu moi aussi ce médaillon.
Nous étions fiancés. Il avait fait des économies et me l’avait offert. Son premier cadeau.
Je connaissais pas le poème. Merci de l’avoir publié.
La chanson de Brel aussi est belle.
bonjour
je recherche le poème de Rosemonde GERARD car vois tu chaque jour je t’aime davantage aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain……
Merci d’avance
Le voici ( un ans apres le dernier post mais ce poeme est indestructible et indelebile à lire …. ) ,
Les pipeaux :
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encor de jeunes amoureux ;
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant souvent par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire : « Je t’aime ! »
Alors avec grand soin nous le recompterons :
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose se poser,
Quand sur notre vieux banc, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave et plus serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent ;
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens :
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main,
Car vois-tu, chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur ;
Retenir, s’il se peut, l’impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d’une richesse rare :
J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J’aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis nous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.